samedi 2 août 2014

Qui sont les Palestiniens ?

par Yashiko Sagamori (pseudonyme d'une personne habitant New York)

Si vous êtes si sûr que l’existence de la « Palestine » remonte très loin dans l’Histoire, je suppose que vous serez capable de répondre aux questions qui suivent sur ce pays, la « Palestine » :

1) Quand a-t-elle été fondée, et par qui ?

2) Quelles étaient ses frontières ?

3) Quelle était sa capitale ?

4) Quelles étaient ses principales villes ?

5) Qu’est-ce qui constituait la base de son économie ?

6) Quelle était la forme de son gouvernement ?

7) Pouvez-vous nommer un dirigeant palestinien avant Arafat ?

8) La Palestine a-t-elle déjà été reconnue par un pays dont l’existence, à l’époque ou aujourd’hui, ne laisserait aucune place à l’interprétation ?

9) Quelle était la langue de la Palestine ?

10) Quelle était la religion dominante en Palestine ?

11) Quel était le nom de sa monnaie ? Choisissez une date dans l’Histoire, et citez le taux de change à cette date de la monnaie palestinienne contre le dollar US, le mark allemand, la livre britannique, le yen japonais ou le yuan chinois.

12) Quels objets archéologiques les Palestiniens ont-ils laissés ?

13) Connaissez-vous une librairie où l’on pourrait trouver une œuvre littéraire palestinienne produite avant 1967 ?

14) Enfin, puisqu’un tel pays n’existe plus, quelle a été la cause de sa disparition, et quand a-t-il disparu ?

15) Puisque vous déplorez la « disparition programmée » de cette nation autrefois « fière », pourriez-vous dire quand, exactement, cette « nation » a été fière, et de quoi elle était fière ?

Et maintenant, la moins sarcastique de toutes les questions : si cette population que vous appelez par erreur « palestinienne » n'est pas seulement constituée d’Arabes génériques mais en grande partie d’Arabes provenant – ou plutôt expulsés – du monde arabe alentour, si elle possède vraiment une identité ethnique qui lui donnerait un droit à l’autodétermination, pourquoi n’a-t-elle jamais essayé d’accéder à l’indépendance avant qu’Israël n’inflige aux Arabes une défaite cuisante lors de la guerre des Six-jours ?

J’espère que vous éviterez la tentation d’invoquer un lien entre les « Palestiniens » actuels et les Philistins de la Bible : substituer l’étymologie à l’Histoire ne saurait être de mise.

La vérité devrait être évidente pour qui veut la connaître. Les Arabes n’ont jamais abandonné le rêve de détruire Israël : ils continuent de le chérir. N’ayant pu détruire Israël par la force militaire, ils tentent aujourd’hui de le faire par procuration. À cette fin, ils ont créé une organisation terroriste qu’ils ont appelée non sans cynisme le « peuple palestinien » et qu’ils ont installée à Gaza, en Judée et en Samarie. Autrement, comment expliquez-vous le refus inconditionnel par la Jordanie et l’Égypte, après la guerre des Six jours, d’accepter de reprendre l’une la « Cisjordanie » et l’autre Gaza ?

Le fait est là, la population arabe de Gaza, de Judée et de Samarie est bien moins fondée à revendiquer un statut national que la tribu d’Indiens américains qui s’est rassemblée avec succès dans le Connecticut pour y créer un casino détaxé : au moins cette tribu était-elle motivée par un but constructif. Les soi-disant « Palestiniens », eux, n’ont qu’une motivation : la destruction d’Israël, et de mon point de vue, cela ne saurait suffire à faire d’eux une nation – ni rien d’autre à l’exception de ce qu’ils sont vraiment : une organisation terroriste qui finira par être démantelée.

En vérité, il n’existe qu’un moyen de parvenir à la paix au Proche-Orient. Il faut que les pays arabes reconnaissent et acceptent leur défaite dans leur guerre contre Israël, et, en tant que perdants, qu’ils versent à Israël des réparations pour les dégâts qu’ils lui ont causés depuis plus de cinquante ans. La forme de réparation la plus appropriée consisterait à éliminer leur organisation terroriste de la terre d’Israël et à reconnaître l’antique souveraineté d’Israël sur Gaza, la Judée et la Samarie.

Ce serait la fin du peuple palestinien. Vous disiez qu’il vient d’où, déjà ?


Yashiko Sagamori est consultante en informatique à New York.

© 2003 - Yashiko Sagamori - middleeastfacts.com
© 2008 - Marcoroz pour la traduction

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